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Le bio-circuit

 

 

Le principe est simple pour ceux qui connaissent déjà la thérapie par la polarité : notre corps énergétique comporte un pôle négatif et un pôle positif. Haut/bas, gauche/droite : c'est l'alternance qui crée la contraction, la contradiction et le mouvement. Joignez momentanément les deux, et vous avez l'état (temporaire) de béatitude.

Un thérapeute de la polarité demande souvent à son client de s'étendre sur le ventre, puis pose les mains aux deux extrémités de sa colonne vertébrale, de façon à former une boucle. L'énergie monte alors le long de la moelle épinière du receveur, bifurque dans le bras du thérapeute, passe à son bras droit et revient par le bas de la colonne du client. Et ainsi de suite. De préférence, le thérapeute reste centré dans son hara : le point d'énergie, situé deux pouces sous le nombril, qui sert de centre de gravité aux praticiens du tai-chi, du shiatsu et des arts martiaux.
Le praticien n'est pas toujours indispensable. C'est ce qu'a découvert l'inventeur du biocircuit, l'Anglais Leon Eeman. Pilote de guerre dans les années 1920, il avait été victime d'un grave accident. Hospitalisé, il songea à l'imposition des mains : la guérison était avant tout un phénomène d'énergie, se dit-il, et le guérisseur se contentait probablement de rétablir une boucle d'énergie. Il créa le premier « circuit de relaxation » et passa le reste de sa vie (jusqu'en 1958) à soigner des malades.

La technique a gardé sa simplicité : il suffit d'étendre le corps sur les éléments du circuit. Mais depuis Eeman, les recherches ont permis de développer des variantes. Il y a le circuit de base, en cuivre, qui relie le sacrum à la main droite, et la nuque à la main gauche, le pied gauche étant posé sur la cheville droite. Il y a aussi le circuit symétrique de Lindemann : la nuque est directement reliée au sacrum, la main droite au pied gauche et la main gauche au pied droit. Eeman a également développé des « circuits coopératifs » où plusieurs personnes étendues sont reliées entre elles.
Les biocircuits sont faits de cuivre, de soie ou d'argent. Le cuivre donne des résultats immédiats et ne s'utilise qu'une demi-heure à la fois. Il convient aux traumatismes, aux cas d'épuisement, au décalage horaire, etc. Le circuit de soie, plus doux, a un effet plus subtil et plus prolongé : on peut s'en servir pour méditer ou pour dormir. Le nec plus ultra des biocircuits, fini argent, fournit une expérience plus constante et, dit-on, plus satisfaisante que les deux autres.

Comme la méditation et le yoga, par exemple, le biocircuit permet d'explorer les pulsations d'énergie qui nous traversent et de les équilibrer en douceur. C'est un outil pour qui veut refaire le plein après le travail, au bout d'une tâche ardue, ou durant une convalescence. Le biocircuit se prête bien à la méditation et à la visualisation.

 

 

Le maître spirituel Da Free John utilise les biocircuits depuis des années - il les appelle les « écrans de prânayâma ». « Nous devons sentir et percevoir, dit-il, que nous, ainsi que ceux auxquels nous sommes associés, sommes Radieux. Ce n'est pas une question d'imagination. C'est vrai. Si vous vous mettez à douter et que vous voulez prouver que vous êtes de l'énergie, utilisez des écrans de prânayâma pendant quelques minutes. Ils vont vous faire sentir que vous êtes un champ d'énergie. L'énergie circule dans vos mains, vos doigts, votre dos, votre tête. Vous découvrirez que vous pouvez changer vos sensations en détournant ces courants...

En utilisant les écrans de prânayâma, vous créez un circuit qui est différent de ceux que créent vos tensions. Le corps reçoit ainsi des énergies dans des zones qui ont été fermées et vous acquérez un sentiment d'équilibre et de régénération. Mais vous commencez également à remarquer quelque chose : vous êtes énergie. C'est très important. Vous finirez par le remarquer sans utiliser les écrans. Vous commencerez à goûter à une telle sensibilité corporelle aux courants d'énergie que vous entrerez à chaque moment dans la bonne relation avec ces énergies. Vous goûterez la capacité de transcender vos circuits négatifs et à vivre dans un état de plénitude d'énergie dans tension. »
En plus d'être disposé à relaxer, il est essentiel de bien installer les éléments du biocircuit : si on inverse les pôles, le circuit amplifie la sensation d'épuisement et d'irritabilité, et on obtient tout le contraire de ce qu'on désirait... L'association d'un phosphène à ces séances de relaxation devient alors très enrichissante.

Il est très facile de se procurer le bio-circuit sur internet. Plusieurs sites spécialisés présentent ce genre de produit suivant différents modèles au choix.

 

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Modèle de base nuque et bas du dos

 

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Ensemble complet

 

 

Il est cependant très facile de s'en fabriquer un soi-même pour un coût très modique. Il suffit pour cela de se procurer dans un magasin de bricolage une plaque et un tuyau de cuivre ainsi que des fils électriques

 

 

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La plaque et le tube de cuivre

 

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Les plaques et tubes reliés par des fils

 

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Installation avec lampe à phosphène

 

 

Témoignage 1

À première vue, on dirait des serpents métalliques dont la queue se terminerait par un carré de treillis. Mais, bon, ce ne sont que deux câbles de cuivre recouverts de plastique, comme il en sort des haut-parleurs, sauf que ceux-ci sont assortis de poignées cylindriques. Suivant les directives, je m'allonge en plaçant l'un des carrés de treillis sous le bas de mon dos, et je prends sa poignée dans ma main gauche. Je pose ensuite l'autre carré de treillis sous ma nuque, et je prends sa poignée de cuivre dans ma main droite. Je croise le pied droit sur le pied gauche, et j'attends.
Parfois, il ne se passe rien de rien. Parfois, je glisse en douce dans un sommeil léger. Parfois, hop, j'ai cet étrange sentiment de redevenir entier, comme si mon corps et mon énergie se fondaient dans une même boule de paix et de tranquillité, et moi, tout à fait calme, détaché et bien dans ma peau, je ne suis qu'un témoin. Les biocircuits ne finiront jamais de m'étonner.

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